La Parure
Elle était la fille d'une famille de petits employés, et avait épousé un " petit commis " du Ministère de l'Instruction Publique. Alors qu'elle se sentait " née pour toutes les délicatesses et tous les luxes ". Elle ne cesse de rêver à une vie meilleure, une vie de
" grande dame ". La seule chose qu'ils peuvent se payer est la petite bretonne qui fait le ménage. Elle ne va même plus voir Mme Forestier son amie riche, tellement elle soufre en revenant chez elle.
Un soir, son mari revient avec une invitation pour une soirée au ministère. Elle ne veut pas y aller, n'ayant pas de belle robe à mettre. Son mari lui donne 400 Francs pour en acheter une, il voulait épargner cet argent pour acheter un fusil et se payer des vacances de chasse. Après avoir acheté la robe elle s'aperçoit qu'elle n'avait pas de bijoux à porter avec, et refuse une fois de plus d'aller à la soirée. Son mari se fâche et lui dit d'aller chez son amie et de lui emprunter des bijoux. Elle y va et son amie lui prête une rivière de diamants qui faisait "trembler ses mains et battre son cœur de désir".
La soirée est un grand succès pour elle. Elle se sent comme elle l'avait toujours voulu : élégante, gracieuse et enviable. Tout les hommes veulent lui être présentés. Cette soirée est merveilleuse. Elle danse jusqu'à quatre heures du matin. Son rêve prend fin quand elle doit partir avec son mari, qui lui remet ses modestes atours sur sa toilette élégante. Elle se sent retirée dans son propre monde alors que les autres femmes se revêtent de riches fourrures. Elle descend rapidement l'escalier du ministère pour ne pas être vue avec ses modestes habits. Ne trouvant pas de fiacre ils prennent un coupé qui les conduit chez eux. Arrivée, Mme Loisel se regarde dans le miroir pour ressentir une dernière fois le sentiment de victoire qui avait marqué toute la soirée. C'est à ce moment qu'elle s'aperçoit qu'elle avait perdu le collier que son amie lui avait prêté. Son mari se précipite dans la rue pour le chercher, revenant à sept heures sans l'avoir trouvé.
Après avoir essayé de le retrouver par petites annonces et en demandant l'aide de la police, ils décident d'en racheter un nouveau. Ils trouvent un bijou qui ressemble à la parure perdue. Ce collier coûte 36.000 Francs. Pour pouvoir le payer, les Loisel doivent affronter de terribles dettes.
Cela leur prend dix ans pour tout repayer. M. Loisel est obligé de prendre un deuxième emploi, il met au net les comptes d'un commerçant le soir et fait de la copie pour cinq sous la page pendant la nuit. Ils déménagent dans un appartement moins confortable que le leur, ne pouvant plus se permettre de femme de ménage. Madame Loisel se met à travailler comme une bourgeoise, devant nettoyer le plancher et gratter la graisse dans les casseroles. Au bout de dix ans elle n'est plus la femme qu'elle était avant la soirée au ministère. Quand elle rencontre son amie Mme. Forestier dans la rue elle décide de lui raconter qu'elle avait perdu son collier et l'avait remplacé par un autre. Celle ci ne la reconnaissait plus. Quand Mme Loisel lui dit qui elle était, son amie a pitié d'elle. Apprenant l'échange des colliers, elle dit à Mme Loisel que le sien était faux et qu'il ne valait pas plus de cinq Francs.
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