Comment pouvons nous être sûr que nous ne nous tro
DISSERTATION
"Comment pouvons nous être sûr que nous ne nous trompons pas?" une question qu’on se pose chaque jour, qui est pourtant absurde pour une définition plus profonde de "se tromper". Après une exposition des deux sens possibles, on analysera le paradoxe contenu dans cette question qui cherche une signification qui s’exclut elle - même.
Premièrement, se tromper veut dire faire une erreur. Or les erreurs peuvent être éliminées par l’application du savoir acquis. Par un raisonnement par l’absurde, on peut nier une nouvelle théorie. A partir d’une combinaison des vérités déjà découvertes, on peut dire qu’une certaine thèse est impossible, car elle contredit ces vérités. Mais il faut dire qu’un tel raisonnement est possible si et seulement si on se trouve dans une logique binaire, c’est - à - dire quand on se pose la question "oui ou non?" ou "l’un ou l’autre" et non pas s’il y a plusieurs solutions possibles. Dans ce dernier cas, il se peut qu’on ne puisse pas trouver l’erreur car ce qui n’est pas faux n’est pas forcément vrai. Pourtant, l’ayant trouvée, on peut la corriger, parce que chaque erreur a une cause.
Deuxièmement, se tromper signifie s’illusionner. Par définition, l’illusion est une erreur sans cause et sans apparition. On prend donc l’illusion pour la vérité car il n’y a aucune contre - indication. Du moins pour le présent, on n’a pas encore découvert assez de vérités, pas encore acquis assez de savoir pour reconnaître qu’il s’agit d’une illusion et donc pour en sortir. Ce n’est que dans le futur, à cause d’une certaine découverte, qu’on verra que ce qui a été considéré comme vérité pendant longtemps n’était qu’une illusion.
Normalement ce phénomène est lié à la substitution de celle - là par une nouvelle conception. Or le même problème se pose de nouveau puisque rien ne confirme que cette nouvelle conception est la vérité et non pas une illusion. Ainsi, on passe d’une étape à l’autre, d’une illusion à l’autre toujours à la recherche de la vérité, dont on ne saura pas si elle sera atteinte ou non. Les matières montrant ce phénomène d’une manière évidente sont la physique de haute énergie, la physique moderne ou la physique quantique. Dans ces sciences on passe à des niveaux d’énergie de plus en plus élevés pour trouver des particules de plus en plus petites, ainsi qu’on raisonne sur des problèmes très complexes pour pouvoir utiliser leurs solution dans la formulation de problèmes encore plus complexes. Tout ce processus "éternel" est rendu possible car on n’a pas d’autres moyens pour démontrer une thèse que les loi dites "vraies". Il n’y a donc pas de but défini que nous poursuivons.
En effet il se peut que toute une démonstration donnant à une théorie sa vérité ne soit fondée que sur des illusions. Et c’est ainsi que les paradoxes s’expliquent. Car il ne peut y avoir qu’une et une seule vérité concernant un problème. S’il y en a deux qui se contredisent, c’est qu’une est forcément fausse et donc une illusion fondée sur d’autres illusions. Un premier exemple est le paradoxe entre Newton et Einstein. Celui - là est en premier lieu révélé par la déviation de la trajectoire des photons supposée d’être une droite. Elle se manifeste lors d’une éclipse de Soleil, pendant laquelle on peut voir au bord du Soleil des étoiles qui se trouvent derrière celui - là . Or la loi de gravitation de Newton, d’après laquelle on peut calculer la force d’attraction à partir des masses des corps, ne permet pas d’expliquer ce fait puisque les photons sont de l’énergie pure et n’ont donc aucune masse. En revanche la théorie d’Einstein (qui n’est pourtant pas encore une loi) dit que l’espace - temps est dévié par la masse et que les photons se déplacent en ligne droite par rapport à cet espace - temps.
Mais les lois d’Einstein peuvent aussi bien être des illusions. La "vérité" de celles - là est relativisée par un autre paradoxe, c’est celui d’Einstein - Podolsky - Rosenberg (EPR, un des plus connus de la physique moderne/quantique). De nos jours il est pris comme vrai que la vitesse lumière soit absolue et donc le maximum qui puisse exister. Or, la réduction des états des particules contredit cela. En effet chaque particule a deux états intérieurs, le spin - up ou le spin - down, qui alternent indéfiniment (ce qui est très important pour l’interférence d’une particule avec elle - même). Ces deux états sont réduits à un seul, soit celui qui est observé, au moment de la première observation. De plus il faut qu’il y ait égalité entre ces états dans l’espace. Si on crée deux particules nouvelles, elles ont chacune les deux états. Au moment (au sens scientifique de l’expression) ou on observe l’une de ces particules et donc réduit ses états à un seul, l’autre particule prend l’état opposé pour garder l’égalité. Cette simultanéité est indépendante de la distance entre les particules et est preuve d’un message de vitesse infinie ou indéfinie d’un point de vue mathématique.
Pour revenir à la question de la certitude, on peut dire que rien n’est sûr, même pas l’illusion. En effet un hasard pourrait mener les illusions à aboutir dans la vérité. Le problème serait qu’on ne le saurait pas.
De plus la physique moderne dit que chaque loi connaît des exceptions et que cela est seulement une question de probabilité. Elle nie donc l’existence des lois et les réduit à des règles. C’est ce qu’on appelle le passage d’une barrière. Cette barrière constitué d’une loi peut être passée si ce passage est essayé assez fréquemment.
Comme on l’a vu, il est impossible d’exclure des illusions. La question comment on le peut ne se pose donc pas. Or cela nous amène à la question de la nécessité d’être sûr et certain d’avoir atteint la vérité unique et absolue. Il suffit plutôt de se trouver dans une illusion tellement parfaite qu’on ne puisse plus trouver des paradoxes. De plus, on ne devrait pas avoir peur de se trouver en illusion ou de passer d’une illusion à l’autre. D’une part l’homme s’est toujours senti supérieur à la nature, il devrait apprendre à accepter qu’il existe des vérités dont la découverte dépasse ses capacités. D’autre part il est temps de s’interroger sur le sens de cette découverte. Personne ne sait si elle pourrait vraiment améliorer la vie. Ce serait donc savoir pour savoir quelque chose qui s’éloigne de plus en plus de la vie.
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